CAPO Il etait une fois dans l’ouest d’AJACCIO

CAPO Il etait une fois dans l’ouest d’AJACCIO

La plage de Capo di Feno ne pouvait être située ailleurs que dans « l’anse di a Minaccia » tant elle a toujours défrayée la chronique. Est-ce l’influence de cette mer prompte à se déchaîner au moindre coup de vent ? À faire basculer ce coin de paradis dans le tragique ! Une seule certitude « l’anse de la menace » n’a jamais laissée indifférent et ne laissera jamais indifférent.
« Capo c’est pas pareil », tel pourrait être le slogan qui vanterait ce lieu du levé du soleil au couchant sur les Sanguinaires ; où des «tribus» d’indigènes y ont trouvé refuge au fil des ans.
En 1976, Pierre Tou Casentini, DJ de son état, vit en cette plage en contre bas de quelques terres agricoles, une opportunité de combiner plaisir et «busness », associé à ses amis de l’époque Gilbert Muselli et Alain Morelli ils construisent de leurs mains la première paillote Ajaccienne esprit caraïbe. Quelques copains et copines JL. Espino, J. Astima, JP. Nucci, L. Bertolucci, D. Fenocchi, M. Santarelli , M. H. Dupuch, MJ Casentini, M. Paoletti, S. Barbolosi, les soeurs Silvani entament l’aventure du «Pirate» qui perdure aujourd’hui avec le vécu de plusieurs générations de jeunes Ajacciens, gigotant sur les terrains de volley, ou se pavanant sur la plage, de quelques VIP, Bernard Lavilliers, Téléphone ou Robert Clergerie, et aujourd’hui des milliers de touristes orientés par tous les guides touristiques possibles.
Tous unis autour du même maître des lieux Pierre Tou et de son pavillon à la tête de mort flottant fièrement malgré tous les problèmes rencontrés avec les grands propriétaires terriens alentours.
La plage suivit son cour presque tranquille quand huit ans plus tard, le fond de la plage (vers Pevani, Petit Capo) enclin à une plus grande liberté, nudistes, libertins, homosexuels s’y donnaient rendez-vous, voyaient l’huluberlu du chef du service municipal des sports, Jean Jacques Comiti investir l’endroit pour y accueillir famille (sa femme Lucienne, Christine, franck et pascale les enfants) et amis (P Grisoni, P Lugrezi, JL. Armani ) Leurs générosités fit de l’accueil de SHERPA’S BEACH une référence, le nombre de convives s’accrut au point de devenir la paillote à la mode de la fin des années 80 ajacciennes. Réunissant en vrac exilés de chez Pierre Tou (Astima, les frères Nucci, P Cahuzac, E. Vienot, JF. Cancelleri, l’ami Toutounai José, les volleyeuses S. Soldati, J. Volpi, M. Paoli) G. Lanfranchi, Nono Porta, la famille «Simon », les pédalos du golfe (B. Vrac F. et C. Poli, les frères Pastacaldi, V. Ortolano, D Catalini) les barbares du «Petit Capo» (M. Munoz, P. Fattaccio, P. Billard) l’équipe de Santa du Merle Blanc (S.Volpi, F.et A. De Peretti, M . Paoletti) sur la fin les jeunes surfeurs et la tribu de Jean Leonzi (O. Desanti, A. Cossu, M . Aragones, M. Fontana, C. Delsol, F. Sopels, S. Maieur, les frères Leandri, J. Carlini, les alors jeunes frères Anchetti ou Armand…) dont nous reparlerons ; le tout se mélangeant dans un total esprit de liberté et de magana malgré l’adversité des propriétaires terriens, du concurrent et même de la préfecture !
Ce Capo là vécu de grands moments tel que l’arrivée d’une paillote neuve en hélico (suite à l’incendie de la première) ou d’un zodiac lot d’un tournoi de Beach Foot, la pendaison (par les pieds) de Jean Paul «Pizzapa» pour l’inquiétude qu’il fit naître par une trop longue séance de natation par mauvaise mer «Le rem olympien rytman des enculettes (Belote à l’envers) aux «gages» toujours plus hot, les volley en devenant anodin. Les querelles de voisinage s’apaisèrent .Un troisième établissement plus cossu vit le jour. Le Capo di Feno avec son imposant et au combien important parking. Chacun vivant alors en parfaite harmonie dans des styles et des esprits différents. Les clients pouvaient trouver des bonheurs différents et les patrons sauver les vies de leurs imprudents !
Une décision d’état scélérate allait briser le rêve éveillé crée par francky et Jean-Jacques. La tribu de Jean Leonzi s’en trouvera principalement déstabilisée et encore plus aujourd’hui. Après quelques retours sur les rivages des Sanguinaires, ils retrouvèrent le sourire quand Eric Risterucci leur recréa, en quelques sortes, un SHERPA’S BEACH BIS sur les terres de son épouse Vanina Pozzo di Borgo.
Le Cala di Feno, côté Cala di Fica, la tribu du chef historique agrémentée de Stars de la jeunesse montante et de quelques Vétérans «très verres !! » (G. Giraud, P Battistini, P. Benetti, JM. Guazzelli, L. Poggi) pouvait redonner libre cours à leurs frasques diurnes et nocturnes…Mais le destin a de nouveau frappé dans «l’anse de la menace», au printemps les terribles inondations n’épargnent pas le « Cala di Feno », cette fois ni l’état ni le feu mais l’eau brisera la paillote laissant à la rue la tribu de Jean L, renvoyée à contre cœur vers les autres établissements de Capo, les laissant en proie à quelques colibets et sobriquets de circonstances…..Romanichels, senza casa, palestiniens*, Jean sans terre….
A Capo rien n’arrête les éléments quand ils se déchaînent…la magana non plus…
Capo sera toujours Capo
Bonne plage à tous
Amicia. DCO